Craquages alimentaires et prise de poids

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« Les comprendre pour les éviter »

3 axes :

  • Les facteurs alimentaires.
  • Les facteurs émotionnels.
  • Les facteurs d’hygiène de vie.

« Tous ces facteurs sont liés, et font partie d’un même cercle »

1) Les facteurs alimentaires

C’est dans l’assiette du quotidien que se construit la santé.

Grâce à une alimentation saine et équilibrée, avec des apports en macronutriments et micronutriments de qualité en quantité adapté, on va pouvoir réguler le poids de manière naturelle et à long terme.

Simplement, il faut connaître certains rouages de l’équilibre de l’énergie et de la satiété.

En pratique

Assurer une stabilité de la glycémie

  • Miser sur la qualité avec la consommation de sucres à indice glycémique bas à modéré.
  • Réguler la quantité des portions de glucides en fonction des besoins individuels liés à la dépense énergétique.
  • Eviter la prise de sucres seule de façon isolée d’un repas complet.

Tous mes conseils pour comprendre et optimiser ses apports en glucides dans le lien vers l’article précédemment rédigé sur le sujet :

Réguler l’effet de satiété

  • Assurer un apport suffisant de protéines variées animales (viande, poisson, œufs, laitages…) et/ou végétales (tofu, lait de soja, légumineuses, protéine de chanvre, oléagineux…) à chacun des repas de la journée.

Tous mes conseils pour comprendre et optimiser ses apports en protéines dans le lien vers l’article précédemment rédigé sur le sujet :

  • Miser sur le volume alimentaire, en apportant un maximum de fibres avec une quantité importante de fruits et surtout de légumes.
  • Ne pas faire l’impasse sur les apports en lipides avec une consommation journalière suffisante, tout en s’orientant vers des graisses de qualité Oméga 3 (poissons gras, noix, graines de lin moulues, huile de lin…).

Tous mes conseils pour comprendre et optimiser ses apports en graisses dans le lien vers l’article précédemment rédigé sur le sujet :

2) Les facteurs émotionnels 

La consommation alimentaire peut augmenter en réponse à un stress ou à des émotions négatives.

« Le cortisol au centre de ce mécanisme »

Explications :

Le cortisol est une hormone sécrétée par les glandes surrénales, et sa production nous aide à faire face aux différentes situations de stress que l’on va pouvoir rencontrer.

Mais ce mécanisme est bénéfique sur un temps court comme échapper à un danger immédiat.

En revanche, l’organisme n’est pas adapté à des expositions prolongées et donc de fortes doses de cortisol, phénomène que l’on va malheureusement retrouver avec nos rythmes de vie moderne, et ces différentes pressions et contraintes (sociales, familiales, culturelles…).

Exemple :

Le simple fait de stresser dans les embouteillages pour arriver à l’heure à son lieu de travail va provoquer une sécrétion de cortisol.

Les effets sur l’organisme :

Augmentation de la consommation alimentaire avec une attirance pour des aliments riches en énergie, disposant d’une teneur élevée en sucre, mais aussi en matières grasses.

C’est tout simplement le résultat de la perturbation de l’équilibre de la glycémie, mais également pour engager un processus de réconfort en réponse au stress subit.

Il est donc primordial d’accorder une importante toute particulière à la gestion émotionnelle, afin d’éviter les envies et compensations alimentaires.

En pratique

  • Limiter au maximum les situations stressantes.
  • Favoriser la détente et la relaxation (méditation, yoga, cohérence cardiaque…).
  • Se créer un environnement et entourage de vie positif.

3) Les facteurs d’hygiène de vie

A) Le sommeil

La réduction du temps de sommeil liée à nos rythmes de vie moderne, va entraîner diverses perturbations pouvant accentuer le phénomène d’augmentation et de compensation alimentaire.

Les effets sur l’organisme :

  • Baisse de la production de leptine qui est l’hormone de la satiété.
  • Augmentation de la sécrétion de ghréline qui est l’hormone de la faim.
  • Plus forte sécrétion de cortisol avec tous les effets négatifs expliqués précédemment.

Tous mes conseils pour comprendre et optimiser son sommeil dans le lien vers l’article précédemment rédigé sur le sujet :

B) L’activité physique

« Le sport est bénéfique pour réguler l’ensemble des facteurs négatifs entraînant des envies et compensations alimentaires »

Les effets sur l’organisme :

  • Meilleure régulation de la glycémie.
  • Évacuation du stress.
  • Optimisation du sommeil.
  • Secrétions hormonales du bien-être comme l’endorphine.
  • Amélioration de la confiance en soi.
  • Etc…

En pratique

  • Favoriser une activité physique régulière.
  • Varier les sports, les sollicitations et les intensités.
  • Eviter la sédentarité du quotidien avec comme base la marche (10000 pas/jour et +…), ou des déplacements à vélo.

CONCLUSION

De nombreux facteurs peuvent entraîner des craquages et envies alimentaires, ils sont tous liés, et font partie d’un même cercle.

Ils vont influencer de manière négative la régulation du poids, tout en impactant la santé globale de l’organisme.

Avec une alimentation saine et équilibrée au quotidien, une bonne gestion émotionnelle, un sommeil réparateur, et une activité physique régulière, cela va permettre de profiter d’un cercle positif et vertueux, afin d’éviter les phénomènes de compulsions alimentaires.

Klein Guillaume DIET NUTRI ENERGIE

La nutrition sur un effort de longue endurance

1) Les objectifs à l’effort

  • Optimiser le fonctionnement de l’organisme pour améliorer les performances
  • Favoriser le confort digestif en évitant les divers problèmes gastriques

2) Une stratégie individuelle

Il est primordial de donner le bon carburant à son organisme, car au même titre qu’une voiture c’est l’essence de notre moteur.

Il y a des règles communes pour optimiser au mieux sa nutrition pendant un effort de longue endurance, cependant chaque personne à son propre mode de fonctionnement.

Les facteurs à prendre en considération pour moduler l’organisation et la composition de l’alimentation :

  • Le type et le niveau d’intensité de l’activité sportive
  • La tolérance et sensibilité digestive individuelle
  • Le ressenti, les goûts et les envies

3) Les différents substrats énergétiques

  • Barres, purées, compotes, gels

Choisissiez des produits simples et facilement assimilables afin de minimiser le travail digestif.

Attention cependant à la richesse en fibres de certaines barres énergétiques qui peuvent causer davantage de troubles digestifs.

  • Boisson de l’effort

Elle doit-être isotonique, c’est-à-dire avec la même concentration que le sang pour permettre une meilleure absorption, éviter les troubles digestifs et la déshydratation.

Elle doit contenir des glucides de qualité pour amener un apport régulier et progressif de sucres à l’organisme.

Des vitamines et minéraux pour optimiser l’hydratation et l’utilisation des glucides, la fonction musculaire, lutter contre l’acidité de l’organisme, et compenser les pertes de la sueur.

  • Ravitaillement course et personnel

Les ravitaillements de la course et personnels vont permettre de couper avec la monotonie des gels, barres et boissons énergétiques.

Il est recommandé sur des efforts longs de 24h et plus, de consommer des aliments salés et préparations diverses, pour permettre de disposer d’une « collation repas » afin d’amener à l’organisme des apports différents notamment en protéines (sandwich, cake salé, wrap salé, sushi, shaker protéiné…), en prévoyant cette routine alimentaire +/- toutes les 4 à 6h d’effort.

  • Protéines et BCAA

L’apport en BCAA devient intéressant à rajouter pendant un effort prolongé, afin de pallier le manque de consommation en protéine, pour un rôle de compensation alimentaire facilement assimilable.

Cet apport en acides aminés ramifiés regroupant la Leucine, l’Isoleucine et la Valine, vient en complément de l’apport protéique ingéré via l’alimentation au cours de l’effort.

Chez le sportif désirant optimiser ses capacités d’endurance, ils vont permettre d’économiser les réserves de glucides, de retarder la fatigue musculaire et du système nerveux central.

Un apport minimum de +/- 2 à 3g par heure d’effort de BCAA 2.1.1 (50% Leucine + 25% Isoleucine + 25% Valine).

4) En pratique comment organiser sa stratégie énergétique ?

  • Une fourchette se situant autour d’un apport de 30 à 90g de glucides par heure (boisson de l’effort + apports alimentaires) en fonction des besoins, de la tolérance individuelle, de l’intensité et la nature de l’effort.

Pour optimiser la tolérance digestive, éviter l’excès de fructose (+/- 30g maximum par heure d’effort), mais utiliser un ratio de glucides recommandé de +/- 2/3 d’apport en glucose (sucres simples) et/ou maltodextrine, en association avec +/- 1/3 d’apport en fructose (sucres simples contenus principalement dans les fruits, le miel, le sirop d’agave…).

  • Une fréquence régulière dans les prises alimentaires (environ toutes les 20 à 30 minutes) pour assurer la régulation du taux de sucre.
  • Sur la fin de l’effort, privilégier les apports facilement assimilables (semi-liquide et liquide), pour minimiser le travail digestif de l’organisme.
  • Alterner les préparations énergétiques solides, semi-liquides et liquides avec des textures différentes, des goûts sucrés mais aussi salés, afin d’éviter la saturation et la lassitude.
  • Assurer une bonne hydratation tout au long de l’effort pour permettre de compenser les pertes liées au phénomène de sueur, et faciliter l’assimilation des glucides ingérés.
  • Sur plusieurs heures et/ou jours de compétitions, il faut pouvoir trouver du réconfort mental au sein des apports nutritionnels, le plaisir de manger un produit doit faire partie intégrante de la démarche.

Tester à l’entraînement :

Il est important d’habituer l’intestin à recevoir des apports alimentaires à l’effort, pour permettre de tester sa tolérance digestive, et la quantité énergétique nécessaire afin d’optimiser pleinement les facteurs de performance.

CONCLUSION

Ces explications permettent de donner un cadre généraliste à mettre en place au niveau de ses apports énergétiques pendant un effort de longue endurance.

Cependant, il est nécessaire de l’individualiser de façon spécifique au mode de fonctionnement de chacun, afin de profiter d’effets bénéfiques sur le rendement énergétique et le confort digestif.

Klein Guillaume DIET NUTRI ENERGIE

L’entraînement à jeun

Au sein des sports d’endurance, il est commun pour de nombreux athlètes de réaliser des séances d’entraînement à jeun.

L’objectif principal mis au centre de cette méthode est l’optimisation des performances sportives, par une adaptation de l’organisme a utiliser davantage les graisses comme source d’énergie.

En réalité, d’un point de vue physiologique ce n’est pas la solution la plus efficace…

1) Les adaptations physiologiques

Lors d’un entraînement à jeun, l’effort va être réalisé avec des réserves de glycogène hépatique (stock de sucres au niveau du foie) diminuées, mais pas au niveau des muscles.

Selon les travaux du Dr Fabrice Kuhn (auteur du livre « Ultra Performance »), c’est le fait de réaliser un effort avec des réserves de glycogène musculaire basses, qui va permettre les adaptations physiologiques de l’organisme pour optimiser les performances sportives en endurance.

« L’entraînement à glycogène bas« 

Un exemple avec le « Sleep Low » :

Une séance à haute intensité en fin de journée avec des réserves optimales de glycogène

+

Un dîner normal mais sans recharge en glucides (pain, riz, pâtes, pomme de terre, fruits…)

+

Une séance courte à basse intensité à jeun le lendemain matin

Ce type de méthode doit-être réalisée ponctuellement et introduite de façon progressive au sein d’un plan d’entraînement structuré.

Dans une logique de progression, et afin d’être pleinement performant sur les séances d’intensité, il est nécessaire d’avoir une réserve de glycogène suffisante, en périodisant les apports en glucides en fonction du planning d’entraînement.

2) Les adaptations psychologiques

Un simple entraînement à jeun peut en revanche avoir des effets positifs au niveau mental.

En effet, le fait de réaliser ce type de séance nous permet de dépasser cette barrière psychologique du manque alimentaire en s’habituant à la sensation, mais également celle de la peur de la panne d’énergie.

Cela va augmenter notre confiance en soi, en nous prouvant notre capacité à pouvoir s’adapter et réaliser un effort sans la prise d’un apport énergétique au préalable.

CONCLUSION

L’entraînement à jeun ne doit pas être vu comme la solution la plus efficace pour optimiser l’utilisation des graisses comme source d’énergie.

C’est un effet de levier sur certains points, qui peut-être intégré au sein d’une planification structurée sur des séances courtes et peu intenses.

KLEIN Guillaume DIET NUTRI ENERGIE

Les jus de légumes à l’extracteur

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Les jus de légumes à l’extracteur sont des concentrés d’énergie aux multiples vertus.

Un véritable effet de levier pour rajouter une empreinte plus végétale et vivante à son alimentation, ils ont des propriétés nutritives extraordinaires permettant d’améliorer le capital santé, l’énergie et la récupération dans le cadre d’une pratique sportive.

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Protéines et sports d’endurance

Pour profiter pleinement de ses capacités, le sportif doit donner le bon carburant à son organisme, via une alimentation adaptée au quotidien, mais également pendant l’effort avec l’utilisation de produits énergétiques au sein d’une stratégie nutritionnelle cadrée.

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« Pour l’athlète d’endurance, un apport en protéines de qualité et varié va permettre d’optimiser les performances et la récupération »

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Cookies énergie

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Voici la recette de « cookies énergie » faits maison, qui peuvent être utilisés lors d’un effort sportif, d’une pause gourmande, ou pour accompagner votre petit-déjeuner.

Ces cookies disposent d’une bonne teneur en protéines, de glucides de qualité avec des indices glycémiques variés, mais aussi des vitamines, minéraux et acides gras essentiels.

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