Aujourd’hui en terme d’alimentation et de nutrition, on trouve de tout, et on entend tout et son contraire !
Mais il y a un seul point commun, la recherche d’un équilibre entre forme, bien-être et santé sur le long terme.
Mais on oublie souvent la notion principal avant de parler de telle ou telle façon de s’alimenter, c’est la synthèse et la capacité d’assimiler de ce qu’on va ingérer.
C’est là que le microbiote intestinale entre en jeu, centre névralgique de l’assimilation…
1) Le microbiote intestinal c’est quoi ?
Pour faire simple, le microbiote représente l’ensemble des bactéries qui colonisent notre tube digestif, avec des « bactéries amies », mais aussi des « bactéries ennemies » qui vont composer la flore intestinale.
Ces bactéries jouent un rôle direct au niveau de la digestion, mais plus largement sur notre bien-être général et notre santé.
Dégradations des composés alimentaires, synthèse de vitamines, protection du tube digestif et du système immunitaire, multiple sont les rôles de notre microbiote !
2) Le lien intestin / cerveau
Plus récemment de nombreuses études ont pu démontrer le lien « intestin / cerveau » qui s’effectue grâce au nerf vague, qualifiant même l’intestin de « deuxième cerveau ».
D’où des relations possibles avec des pathologies mentales et neurologiques comme l’anxiété, la dépression, les TOC, l’autisme…
Vous l’aurez donc compris, il est primordial et essentiel de protéger son microbiote pour disposer d’une assimilation mais surtout d’une santé optimale, qu’elle soit physique ou mentale.
3) La génétique et l’hérédité
Nous ne sommes pas tous égaux au niveau de notre micorbiote intestinal, on va parler de « signatures microbiennes », en effet génétiquement c’est différent pour chacun, indépendant de l’origine géographique d’un individu ou de son genre sexuel.
De même que pour l’hérédité, nous allons transmettre à nos futurs générations une partie des bactéries qui composent notre flore intestinale, d’où l’importance d’avoir une hygiène de vie adapté afin que nos enfants puissent disposer d’un microbiote sain et efficace
4) Les facteurs de déséquilibre lié à l’alimentation moderne
Malnutrition, alcool, antibiotiques, stress…aujourd’hui multiples sont les éléments qui vont influer de façon négative sur notre microbiote intestinal, en provoquant au quotidien des dégradations et des destructions au niveau de la muqueuse de l’intestin.
Ces divers facteurs de déséquilibre peuvent provoquer des dysbioses et de l’hyperperméabilité intestinale, on va parler « d’intestin poreux ».
En effet des molécules, germes, bactéries indésirables vont traverser la barrière intestinale pour être mise en circulation dans le sang, mettant l’intestin et l’organisme en état d’inflammation, pouvant induire des maladies auto-immunes et différentes allergies.
5) Prendre soin de son microbiote : une importance capitale
Il faut corriger de façon réfléchi une éventuelle porosité de notre intestin, car elle peut se récupérer et se cicatriser.
Cela passe déjà en premier lieu par une bonne mastication, qui va permettre de faciliter le travail digestif, par la production « d’enzymes digestives ».
Ensuite, via une alimentation réadapté, riche en probiotiques et prébiotiques
- Les probiotiques sont un ensemble de microorganismes vivants qui lorsque qu’ils sont administrés en quantité adéquate et équilibré vont procurer des bénéfices au niveau de la santé.
Ces « bonnes bactéries » vont jouer un rôle prépondérant dans la synthèse de vitamines, l’augmentation de l’absorption du calcium, fer, magnésium, l’amélioration du syndrome de l’intestin poreux, stimulation de l’immunité et diminution de l’inflammation.
Nous pouvons trouver ces probiotiques alimentaires, dans les légumes lacto-fermentés, les boissons lacto-fermentés (kéfir, kombucha…), les olives, les cornichons,…
Il existe aussi des probiotiques en complément qui peuvent être utilisé en cure pour effectuer un travail plus approfondi, en utilisant des souches bactériennes avec des familles les plus diversifiés possible, et une quantité maximum de 10 milliards de bactéries pour éviter certains désagréments comme les ballonnements.
- Les prébiotiques eux interagissent avec les probiotiques puisqu’ils vont alimenter et entretenir ces différents « bonnes bactéries ».
Nous pouvons trouver ces prébiotiques dans l’alimentation (bananes, oignons, ail, échalotes, topinambours, poireaux, asperges, miel,…), mais aussi via des compléments.
6) Le nettoyage des intestins
En complément d’une alimentation réadapté, il est intéressant d’effectuer un nettoyage des intestins pour favoriser au mieux la prolifération des « bonnes bactéries », l’assimilation et le confort digestif.
Pour cela, il existe différents produits naturelles :
- le psyllium pour réguler la fonction intestinale et favoriser le transit
- le charbon végétal activé pour absorber les gaz et les toxines
- la propolis qui permet de chasser les parasites intestinaux
- la cannelle et l’huile essentielle d’origan pour lutter contre les ballonnements, flatulences et fermentations intestinales.
7) Restaurer l’intégrité de la muqueuse de l’intestin grêle et réduire l’inflammation
Pour favoriser la réparation de la muqueuse de l’intestin, on va pouvoir utiliser différents procédés via l’alimentation et les compléments :
- La Glutamine qui va permettre de booster les défenses immunitaires, favoriser la réparation de l’intestin, de la paroi intestinale et améliorer le confort digestif.
- L’arginine qui amène de façon plus optimale le sang aux entérocytes, qui sont des cellules de la muqueuse intestinale.
- Le zinc qui est un nutriment capital pour améliorer l’absorption et la digestion
- La mélatonine alimentaire (cerises, noix, raisin, tomates…) pour favoriser un équilibre au sein de la flore intestinale en régulant l’inflammation et la protection contre les radicaux libres.
Il est important également d’intégrer au sein de son alimentation, des produits qui vont permettre une réduction de l’inflammation et de l’oxydation :
- Les omégas 3 pour diminuer les réactions inflammatoires et améliorer la fluidité membranaire, avec les huiles végétales (colza, olive, noix…), les oléagineux (noix noisettes…), les petits poissons gras avec modération à raison de 2 fois/semaine (sardines, maquereaux…)…
- Les aliments riches en antioxydants pour lutter contre les radicaux libres (fruits rouges, kiwis, pommes, citrons, ail, thé vert…)
- Le curcuma pour son effet anti-inflammatoire et anti-radicalaire
8) Acide-Base : un équilibre crucial !
L’organisme va produire naturellement des acides pour le catabolisme des sucres et des protéines, les acides « volatils » éliminé par les poumons, et les acides « fixes ou non volatils » éliminé par les reins.
Mais il y a une limite à l’élimination « poumons/reins » quand il y a une trop grande quantité d’acides produits, le corps se retrouve alors comme une véritable éponge métabolique qui va stocker ces déchets acides.
Alimentation et mode de vie moderne un caractère de plus en plus acidifiant
Surconsommation de protéines, de produits animaux, de sucres, de laitages, mais aussi stress, médicaments, antibiotiques…multiple sont les facteurs contribuant à produire une surcharge d’acide importante, qui vont être mise en circulation et redistribuer au sein de l’organisme, avec un risque d’accumulation d’années en années, pouvant même conduire à ce que l’on appelle « l’acidose ».
Cette acidification va entraîner des altérations sur le transport de l’oxygène, la nutrition des cellules, mais aussi et surtout sur le microbiote intestinal, favorisant l’apparition ou l’aggravation de pathologies diverses.
Il est donc primordial d’avoir une alimentation adapté pour disposer d’une balance acido-basique équilibré, préserver sa santé et l’intégrité de son microbiote, en privilégiant un apport maximum d’aliments alcalins comme les fruits et les légumes.
Il existe un outil d’analyse, l’indice PRAL, qui permet de mesurer la charge acide rénale potentielle d’un aliment (pièce-jointe ci dessous).
PDF Liste Aliments alcalins / Aliments acides
(C’est le score d’un repas ou d’une journée qui va compter, on ajoute les PRAL de chaque composant du repas au prorata de la quantité ingérée, le but est d’avoir un équilibre les plus alcalins possible.)
8) Microbiote intestinal et performance sportive
L’alimentation joue un rôle prépondérant au niveau de la performance sportive.
Tous les sportifs sont à la recherche de la meilleure formule en terme d’énergie, de digestion et de récupération.
Sur des efforts longs, beaucoup se plaignent de désagréments digestifs, pénalisant leurs performances.
Il est donc primordial d’effectuer un travail en amont, avec une alimentation adapté qui va favoriser l’intégrité de nos intestins.
Un microbiote intestinale sain et efficace va permettre d’améliorer l’assimilation et la digestion, et disposer pleinement de la valeur nutritive de ce que l’on va ingérer, gage de performance, d’énergie mais aussi de récupération.
De plus, malgré les mutliples bienfaits que peut procurer l’activité physique, à haute fréquence cela va engendrer une production d’acides, il est donc primordial d’adapter sa nutrition en conséquence, en respectant l’équilibre acido-basique avec une alimentation la plus alcaline possible.
CONCLUSION !
A travers toutes ces explications, ont peut voir que notre microbiote intestinale est un point central de notre santé, puisqu’il intervient dans de nombreuses interactions au sein de notre organisme, d’où l’importance d’en prendre soin au quotidien !
Grâce à une alimentation adapté et un équilibre acido-basique respecté, ont peut facilement retrouver confort digestif et assimilation, gage de forme, santé physique et mentale, bien-être général, mais aussi optimiser performances sportives et récupération.
KLEIN Guillaume DIET NUTRI ENERGIE
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